POURQUOI LES HUMAINS ?

Notre environnement devenant de plus en plus instable, conduire un changement organisationnel avec succès est devenu un véritable casse-tête. Autrefois, les organisations publiques pensaient être épargnées de ce défi mais hélas, aujourd’hui certaines font des frais de cette dure réalité. Avec seulement environ 20% de succès des projets de changement organisationnel (selon plusieurs études), les dirigeants doivent comprendre qu’il y a là un véritable problème…

Mais quel est donc le problème ?

Plusieurs recherches (Armenaki et al 2007 ; Autissier et Moutot, 2015 ;

Bareil, 2002 ; Colerette et al, 2013 ; Lausier et al, 2015) montrent que le changement est devenu avant tout une affaire humaine. Pr Armenakis de Uburn University aux États Unis souligne qu’il faut tenir compte cinq perceptions des personnes face à un changement organisationnel :

1.    L’écart (pourquoi l’organisation doit changer ?)

2.    L’adéquation (notre changement est-il adapté ?)

3.    Le support (avons-nous le soutien de la haute direction et des collègues ?)

4.    L’auto-efficacité (estimons-nous capables de réussir ce changement ?)

5.    La valence (quel bénéfice m’apporte ce changement ?)

Les dirigeants et les gestionnaires qui ne tiennent pas compte de ces perceptions ont peu de change de réussir leurs changements organisationnels.

En conclusion, tant que les humains (leurs préoccupations, leurs perceptions, leurs besoins, etc.) ne sont pas au centre des préoccupations d’un changement organisationnel, l’échec n’est pas loin…